«Si l’on regarde les Scandinaves, les Allemandes ou les Ukrainiennes, elles sont magnifiques à 18/20 ans, mais après elles se laissent aller et à 35 ans elles sont déjà décaties. » Alors que, quand on croise des Italiennes, impossible de faire la différence entre celles de 40 ans et celles de 60/65 ans ou entre celles de 30 et celles de 40/45 ans. C’est Pietro Migliaccio, président de la Société italienne des sciences de l’alimentation, qui le dit en commentant pour l’AFP les résultats d’une étude publiée dans « The Lancet » (4 février) sur l’évolution des indices de masse corporelle depuis 1980 dans le monde (lire page 6). Et de vanter la beauté de ses compatriotes et leur souci de leur silhouette et de leur santé.
Les Italiennes sont les seules femmes d’Europe occidentale à être plus minces aujourd’hui qu’en 1980 (IMC passé de 25,2 à 24,8). C’est aussi, explique le spécialiste, qu’elles sont plus grandes. Alors que la taille moyenne était de 1,60/1,62 m, l’Italie est « capable aujourd’hui d’avoir des équipes de basket et de volley-ball ».
Maria Rosario D’Isanto, biologiste nutritionniste, met cette évolution sur le compte de changements culturels et sociologiques. Les critères ne sont plus les mêmes, on ne se réfère plus à Sofia Loren ou Gina Lollobrigida, mais plutôt aux mannequins filiformes. Et, surtout, on revient au régime méditerranéen, à base d’huile d’olive et riche en fibres.
Quid des Françaises ? Elles figurent parmi les Européennes qui ont réussi à maintenir leur IMC à travers les décennies, et justement il est, à l’égal des Italiennes, à 24,8 (24,7 en 1980). Tandis que les Français sont champions d’Europe à 25.
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