UNE ÉTUDE AMÉRICAINE montre une augmentation physiologique de la TSH, d’environ 13 % au dessus de la normale, chez les sujets âgés de 80 -90 ans, et incite à ne pas traiter l’hypothyroïdie infraclinique qu’elle entraîne. Les augmentations modérées de la TSH chez les sujets très âgés ne sont pas de mauvais pronostic et n’ont aucune incidence sur la mortalité, selon les résultats de ce travail publiés en ligne en avant première et dans l’édition du Journal of Clinical Endocrinology et Metabolism daté de novembre.
C’est la première fois que l’on met en évidence des modifications longitudinales de la fonction thyroïdienne chez des sujets très âgés, précisé le Dr Anne R. Cappola (Philadelphie, Etats-Unis), première auteure, et que celles-ci doivent être respectées.
Reste à déterminer le seuil jusqu’auquel on peut ne pas traiter.
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