L’avis d’un diabétologue s’impose lors :
• De la découverte d’un diabète au cours du bilan préthérapeutique ;
• De l’apparition d’un diabète sous traitement ;
• De non-contrôle glycémique malgré le traitement par metformine ;
• D’hyperglycémie sévère – supérieure à 2,5 g/l – même une seule fois, que ce soit avant ou après mise en route de la metformine ;
• De TG supérieurs à 4 g/l avec un LDLc élevé ;
• De LDLc non à la cible malgré un traitement bien conduit par statine plus diététique.
À noter, la survenue d’hyperglycémies sévères (› 2,5 g/l) chez un patient sous anti-mTor ou IKT demande une prise en charge spécialisée rapide, dans les trois jours. « Or, si l’on excepte les comas hyperglycémiques de découverte d’un diabète de type 1 – malheureusement encore trop fréquents – nous sommes habituellement assez peu amenés à prendre en charge les patients en urgence en diabétologie. En particulier en consultation, et encore moins quand ce sont des patients sans antécédent, que l’on ne connaît pas. Mais ces nouvelles toxicités doivent nous pousser à revoir nos habitudes. Et à mettre en place, en coordination avec les oncologues, des accès rapides et dédiés à ces patients », commente le Pr Vergès.
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