Dans le cadre d’études menées à l’échelle européenne (1), l’équipe de socio-antropologie de Jean-Pierre Poulain (Toulouse) a travaillé sur la typologie des mangeurs de viande, parvenant à en dégager quatre :
• Le « mangeur de viande contraint » : cette catégorie comporte plus de femmes que d’hommes. « Celles-ci affirment manger de la viande uniquement parce qu’elles partagent leurs repas en famille, avec leur mari et leur(s) enfant(s), explique Jean-Pierre Poulain. Elles pourraient donc s’en passer, ou en manger moins si elles vivaient seules, sans le poids des normes sociales ».
• Le « mangeur inquiet » comprend les personnes qui se soucient des questions de qualité et de traçabilité de la viande. « Femmes et hommes y sont représentés à parts égales », souligne Jean-Pierre Poulain.
• Le « mangeur de viande serein » est une catégorie qui comprend davantage d'hommes. « Il s’agit de connaisseurs, de personnes ayant une grande culture gastronomique, mais aussi de personnes pour qui manger de la viande va de soi et ne pose pas problème », précise Jean-Pierre Poulain.
• Le dernier groupe est constitué de personnes qui consomment de la viande de façon occasionnelle, voire pas du tout. « Celui-ci est majoritairement composé de femmes », assure Jean-Pierre Poulain.
(1) Programme « Animal Welfare quality », 7e Programme cadre de recherche et développement (PCRD).
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