Le scanner faible dose

Publié le 26/04/2012
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Alors que l’appendicite aiguë survient principalement chez les enfants et les jeunes adultes, l’utilisation du scanner à visée diagnostique, qui s’est largement répandu ces dernières années malgré de nombreux débats, pose problème au regard de l’irradiation et du risque de carcinogénèse, faible mais réel. Des chercheurs coréens apportent des éléments rassurants en montrant chez plus de 890 sujets au total que le scanner faible dose, tout en réduisant de 50 à 80 % la dose irradiée, est aussi performant pour poser le diagnostic d’appendicite que l’examen standard. De plus, le taux de perforation et le recours à une imagerie complémentaire ne se sont pas révélés différents entre les deux groupes.

N Engl J Med 2012;366:1596-605.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9120