Paris, Lille, Strasbourg, Nantes, Limoges, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Aix-en-Provence et Lyon, c’est par ces 10 villes que le laboratoire Pileje entame sa première campagne nationale d’information* sur les microbiotes et leurs modulateurs, pré comme probiotiques.
Au programme en octobre prochain, des conférences pédagogiques et interactives, animées par des médecins, des conseils pratiques. En complément, des rencontres dans les pharmacies partenaires. L’objectif ? Prendre soin de ses microbiotes, intestinal certes, mais encore, moins connus du grand public, cutané, vaginal, placentaire ou buccal. Dans la continuité des actions menées par le laboratoire, un site, accessible aux patients d’une part, aux professionnels de santé d’autre part où l’on peut trouver les connaissances, validées, sur les différents microbiotes et leurs modulateurs. Enfin, l’Institut européen de diététique et de micronutrition, qui fédère les professionnels formés à la micronutrition, vient d’éditer un livret dédié, « Microbiotes, mes amis pour la vie ! »*. La dysbiose, le déséquilibre des microbiotes, pourrait bien être à l’origine de différents désordres, obésité, allergies, troubles digestifs, baisse des défenses immunitaires, psoriasis, etc. « Ces bactéries, un kilo et demi juste pour celles qui occupent le tube digestif, nous accompagnent toute la vie, vivent en symbiose avec nous », signale le Pr Gabriel Perlemuter, chef de service d’Hépato-gastroentérologie et Nutrition à l’Hôpital Antoine-Béclère, INSERM U996 (Microbiote intestinal, macrophages et inflammation hépatique). Le microbiote intestinal façonne l’immunité, oriente la tolérance, détermine la perméabilité intestinale aux marqueurs de l’inflammation. Une alimentation de type méditerranéen est indiquée sur un microbiote équilibré. Des féculents cuits et refroidis, la banane sont des fibres, prébiotiques, bienvenues sur un intestin en dysbiose. L’orge, les flocons d’avoine, des polyphénols de diverses sources, le thé vert ou le zinc sont, avec les probiotiques, des protecteurs de la flore digestive. Le microbiote cutané, 10 milliards de bactéries sur une surface de 1,8 m2, est sous influence lui aussi, comme le mode d’accouchement, le pH, le lavage, la température ou les cosmétiques. Le microbiote vaginal, peu diversifié (des Lactobacilles surtout), dépend de l’âge, des habitudes tabagiques, des rapports sexuels, etc.
* Détails pratiques sur www.microbiotes-sante.fr, rubrique « Ma santé passe par mes microbiotes » ; www.iedm.asso.fr, pour télécharger gratuitement le livret
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