Une revue Cochrane incluant 61 essais, soit 20 026 femmes, suggère que le misoprostol à faible dose par voie orale présente des avantages en comparaison à d’autres méthodes d’induction du travail au troisième trimestre de grossesse. Cette option entraîne en particulier moins de césariennes que la dinoprostone vaginale, l’ocytocine et le cathéter transcervical de Foley. Le taux d’hyperstimulation avec modification de la fréquence cardiaque fœtale est comparable entre les différentes méthodes, le misoprostol par voie orale étant mieux toléré que par voie vaginale. « D’autres essais sont nécessaires pour établir la dose optimale de misoprostol par voie orale, mais ces résultats suggèrent qu’une dose initiale de 25 μg peut offrir un bon équilibre entre l’efficacité et l’innocuité », soulignent les auteurs. À noter par ailleurs que la revue ne soutient pas l’utilisation du misoprostol par voie orale chez les femmes ayant déjà eu une césarienne.
R.S. Kerr et al., Cochrane Database Syst Rev, 2021. doi: 10.1002/14651858.CD014484
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024