À la faveur de l'état d'urgence sanitaire, les délais d'accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse en ville ont été temporairement allongés de deux semaines, jusqu'à neuf semaines d'aménorrhée (SA), comme en établissement. Depuis, la Haute Autorité de santé a pérennisé le dispositif et actualisé ses recommandations.
En revanche, la partie est loin d'être gagnée pour l'IVG instrumentale. Si les députés ont voté deux fois en faveur de l'allongement des délais de 14 à 16 SA, la proposition de loi de la députée Albane Gaillot doit encore passer devant le Sénat en janvier.
La deuxième feuille de route Santé sexuelle 2021-2024 prévoit le développement de l'IVG instrumentale dans les centres de santé et son ouverture aux sages-femmes (expérimentation).
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