Suite à la séance consacrée à la maladie de Lyme le 20 septembre, l'Académie nationale de médecine publie sa prise de position, alors que la ministre de la Santé vient de présenter son plan Lyme aux associations de malades le 29 septembre.
L'Académie incite à la prudence dans les formes tardives de la maladie quant au risque « de faux espoirs » et « d'apporter une mauvaise réponse à une question légitime des malades qui souffrent ».
Car si l'Académie reconnaît que « des difficultés peuvent apparaître à la phase tertiaire correspondant à une forme non diagnostiquée et/ou non traitée », elle « tient à rappeler qu'une sérologie positive ne témoigne que d'un contact antérieur avec ledit agent infectieux mais qu'elle n'est pas obligatoirement le signe d'une maladie infectieuse évolutive ».
L'Académie explique ne pas cautionner les traitements antibiotiques sur des mois et/ou en cures successives et/ou en associations avec d'autres anti-infectieux (antiparasitaires, antifongiques, immunomodulateurs) préconisés par certains, dont le Pr Christian Perronne, infectiologue à Garches et président de l'association FFMVT (Fédération française des maladies vectorielles à tiques).
L'Académie insiste sur la nécessité de « rester dans les limites assignées à la maladie en faisant, en cas de doute, bénéficier le malade d'un traitement antibiotique selon les bonnes règles : choix, durée et posologie ».
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024