L’infection par le Plasmodium pourrait être bloquée au niveau l’invasion de l’organe cible initial, le foie, selon une étude américaine publiée dans « Science ». Des chercheurs du Center for Infectious Disease Research à Seattle ont identifié un récepteur hépatocytaire essentiel, l’EphA2. L’invasion hépatocytaire par la forme sporozoïte est une étape nécessaire à l’infection par le paludisme. Sans infection du foie, le parasite ne peut se multiplier ou se disséminer dans le sang.
Forte expression d’EphA2
Dans leurs expérimentations, les chercheurs ont constaté que les sporozoïtes infectaient de manière productive les cellules à forte expression d’EphA2. À l’inverse, les souris mutées n’exprimant pas EphA2 étaient protégées contre l’infection hépatique.
« Les détails moléculaires de notre découverte vont faciliter la conception de nouveaux médicaments et de nouveaux vaccins », explique Alexis Kaushansky, l’auteur principal. Pour Louis Miller, responsable de la section de biologie cellulaire dans le paludisme aux National Institutes of Health (NIH) : « La découverte du récepteur hépatique EphA2 dans l’invasion hépatique par le sporozoïte (...) est une avancée particulièrement importante et nous permettra d’imaginer de nouvelles stratégies pour bloquer l’infection parasitaire. »
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