Les infiltrats inflammatoires stériles (à l'origine d'une simple irritation peu douloureuse) n'ont pas besoin d'être traités. On les différencie des infections par le fait qu'ils se situent surtout en périphérie, sont multiples et ne prennent pas la fluorescence, contrairement aux abcès bactériens.
Au moindre doute, un prélèvement peut être réalisé : il permet de retrouver, le plus souvent, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa ou des Acanthamœba.
Les traitements dépendent des micro-organismes retrouvés : bactéries, virus, amibes ou champignons. « Une confusion est possible, au cours des premiers jours, en particulier entre kératites dues à un virus de l'herpes et à une amibe, toutes deux très douloureuses. Il faut y penser en cas d'évolution défavorable sous traitement de l'herpes, car les infections amibiennes peuvent avoir une évolution dramatique en cas de retard au traitement » précise la Dr Peyre.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024