Des équipes de recherche marseillaises viennent de recenser, en Europe, une trentaine de cas (20 en France) d’infections dues à des rats domestiques. Après avoir éliminé une rickettsiose, les équipes CNRS/IRD de Didier Raoult et Rémi Charrel ont établi les premiers cas de transmission d’une infection virale à cowpox du rat de compagnie à l’homme. Ce virus, de la même famille que celui de la variole, occasionne une infection de type virale, avec apparition d’une lésion cutanée guérissant spontanément en 6 semaines. Le risque concerne les immunodéprimés et les personnes âgées.
Le réservoir du cowpox est habituellement le rongeur sauvage. La contamination à l’homme, rare, se fait par manipulation d’un rongeur touché ou par une griffure de chat infecté. Les chercheurs soulignent que la mode des nouveaux animaux de compagnie, ou NAC, favorise l’apparition de nouvelles maladies. Il devient donc nécessaire de mettre en place au niveau national une capacité de diagnostic de ces agents pathogènes émergents.
Emerging Infectious Diseases, mai 2009.
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