Lors de ces Journées internationales de neurologie, il a été question des myélopathies inflammatoires aiguës, de leurs causes et des diagnostics différentiels. Le Pr Romain Marignier, responsable du Centre de référence des maladies inflammatoires rares du cerveau et de la moelle à l’hôpital Pierre Wertheimer à Lyon, a proposé un algorithme diagnostique (1). « La myélopathie est considérée comme aiguë lorsque les symptômes progressent jusqu’à leur nadir au maximum 21 jours après le début, a-t-il rappelé. Le mode d’installation en moins de quatre heures doit faire évoquer une pathologie ischémique, et au-delà de trois semaines une forme plutôt métabolique ».
Le contexte (âge, sexe, signes associés notamment infectieux) ainsi que l’examen ophtalmologique, l’imagerie et l’analyse du LCR sont primordiaux pour orienter le diagnostic étiologique. « L’IRM médullaire permettra de distinguer les myélites étendues (extension > 3 métamères ou segments vertébraux) des myélites courtes (extension < 3 métamères ou segments vertébraux), a précisé le neurologue lyonnais. On définira aussi la myélite transverse complète (par une atteinte > 50 % de la moelle en plan axial) et la myélite partielle (par une atteinte < 50 % en plan axial) ».
Autre actualité : les spécificités de la Mogad (Myelin Oligodendrocyte Glycoprotein-IgG Associated Disease), une entité récemment décrite et appartenant aux myélites associées aux anticorps, sont mieux identifiées.
(1) R Marignier, Rev Neurol, mai 2021. DOI: 10.1016/j.neurol.2020.08.003
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