MIEUX VAUDRAIT prendre du jambon qu’une tartine de confiture au petit-déjeuner, suggèrent des chercheurs américains. Le travail a été mené par l’équipe Martin Young (Birmingham, Alabama) chez la souris. Elles ont reçu soit les aliments gras le matin au réveil, soit des hydrates de carbone le matin puis des graisses en fin de journée. Chez ces dernières sont apparues prise de poids, adiposité, intolérance au glucose et tendance au syndrome métabolique.
Tout se passe comme si le repas du matin programmait le métabolisme pour le reste de la journée. Un petit-déjeuner riche en hydrates de carbones favorise leur utilisation tout au long de la journée, alors que riche en lipides il oriente les métabolismes vers des ressources énergétiques issues des graisses et des sucres.
Les auteurs en concluent que les recommandations alimentaires devraient tenir compte, outre l’aspect quantitatif et qualitatif, de l’aspect temporel. Et ce d’autant que les souris à petit-déjeuner lipidique avaient tendance à réduire leurs portions du soir.
Il reste à confirmer ces résultats chez l’humain. Et à en étudier les bénéfices au plan cardiovasculaire.
International Journal of Obesity, 30 mars 2010.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024