Certaines névrites optiques sont liées à des infections : des maladies infantiles ou une infection de voisinage (sinusite frontale ou ethmoïdale entre autres). Elles peuvent aussi apparaître en réaction immunoallergique croisée à une vaccination. « Elles régressent spontanément, ou sous bolus de corticoïdes. Ces névrites optiques sont volontiers cliniquement différentes de celles dues à la sclérose en plaques (SEP) : non ou peu douloureuses, touchant les deux yeux, parfois asymétriques etc. », détaille le Dr Christophe Orssaud (Paris).
Enfin dans la neuromyélite optique de Devic (une affection immunitaire), la baisse de l'acuité visuelle est extrêmement brutale et très profonde (1/100e d'acuité visuelle contre 1/10e dans la SEP). « Et la récupération est nettement moins bonne. La différence est d'importance car le traitement ne repose pas sur les corticoïdes mais sur d'autres anti-inflammatoires », souligne le Dr Orssaud.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024