La catégorie des personnes éligibles d'emblée à l'oxygénothérapie au domicile, qui serait marginale selon la HAS, inquiète en raison d'un risque d'aggravation qui peut survenir très rapidement.
La Société de pneumologie de langue française (SPLF), qui a publié son propre document de bonnes pratiques, n'a pas cautionné la version de la HAS.« Nous considérons que cette maladie est suffisamment grave en aigu pour que les patients soient pris en charge à l'hôpital », souligne la Pr Raherison-Semjen, présidente de la SPLF.
Dans un communiqué qui appelle au retrait des recommandations, l'UFML-Syndicat indique pour sa part : « confier la surveillance de ces patients aux aidants constitue à la fois une perte de chance pour les malades et une responsabilité inacceptable à faire peser sur les épaules des aidants ».
Pour le Pr Olivier Saint-Lary, président du Conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE), « mettre en œuvre l'oxygénothérapie à domicile pour ce profil de patient revient quelque part à admettre que l'on est dans une médecine de catastrophe ». Un constat partagé par le collectif « Du côté de la science ».
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