L’étude Keynote-024 est un essai de phase III, randomisé, ayant inclus 305 patients présentant un cancer métastatique, non prétraité et dont les tumeurs exprimaient des taux élevés de PDL1 (TPS ≥ 50 %).
Les patients recevaient soit 200 mg de pembrolizumab toutes les trois semaines ou 4 à 6 cycles de chimiothérapie à base de platine. Après un suivi médian de 11,2 mois, on constate que le pembrolizumab réduit le risque de progression ou de décès de 50 % (HR : 0,5 ; IC 95 % ; 0,37-0,68 ; p < 0,001) avec une survie sans progression médiane à 10,3 mois contre 6 mois dans le groupe contrôle. Un bénéfice observé dans tous les sous-groupes. Par ailleurs, le pembrolizumab réduit la mortalité de 40 % (p = 0,005), ce qui inclut les 66 % passant du groupe contrôle à l’immunothérapie, après aggravation de la maladie… Enfin, le taux de réponse globale (ORR) est de 44,8 % versus 27,8 %.
Les données présentées à Vienne montrent qu’après 15 semaines, 40 % des patients recevant du pembrolizumab présentaient une amélioration d’au moins 10 points du statut global EORTC.QLC-C30/Qualité de Vie (QoL), contre 26,5 % sous chimiothérapie. Par ailleurs, la détérioration du score EORTC QLC-LC13 (regroupant toux, douleur thoracique et dyspnée) est moindre (30 % vs 39 %) et plus tardive sous immunothérapie.
La conclusion de la Dr Brahmer est claire : « le pembrolizumab apparaît de plus en plus comme le futur traitement de référence de première ligne du CBNPC exprimant PDL1 ».
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