Perte osseuse induite par la castration

Comment l’évaluer et la prévenir

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Publié le 18/02/2016
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L’évaluation du risque de fracture est recommandée chez tous les patients débutant ou recevant déjà un traitement par agonistes de la LH-RH ; il repose sur :

- la recherche d’un antécédent personnel de fracture, de facteurs de risque de chute compte tenu de l’âge élevé des patients, de facteurs de risque d’ostéoporose, -l’hypogonadisme étant une cause d’ostéoporose secondaire, le score FRAX peut être utilisé-, et la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitomètrie qui est remboursée dans cette indication.

Les mesures à mettre en œuvre dans tous les cas sont des apports calciques et en vitamine D suffisants et la prévention des chutes.

Les bisphosphonates ont démontré leur efficacité pour prévenir la perte osseuse. Le dénosumab est le seul traitement ayant fait la preuve d’une efficacité antifracturaire sur les fractures vertébrales (3) ; il a une AMM dans cette indication mais n’est pas remboursé.

Un traitement est recommandé en cas d’antécédent personnel de fracture de faible traumatisme « sévère » après l’âge de 50 ans et/ou d’une ostéoporose densitométrique.

Dans les autres cas, si le T score est compris entre - 1,5 et - 2,5, un traitement est recommandé en cas de facteurs de risque associés (âge ≥ 75 ans, antécédent personnel de fracture non sévère, faible poids, comorbidités associées). Quand la décision est difficile, le FRAX peut être calculé.

Hôpital Cochin (Paris)
Dr Karine Briot

Source : Congrès spécialiste