C'est une étude, publiée en ligne par le « Journal of Health and Social Behavior », qui « remet en question, selon les mots de l'une de ses auteurs, Hui Liu, professeur adjoint de sociologie à l'Université du Michigan, l'idée largement répandue selon laquelle des rapports sexuels procurent des bienfaits pour la santé de tous, de façon égale. »
Diantre.
Mais pour qui donc sont-ils bons et pour qui sont-ils néfastes ?
Les chercheurs ont passé au crible, entre 2005 et 2010, les données d'une enquête nationale menée auprès de 2 204 personnes des deux sexes âgées de plus de 57 ans. Chez cet échantillon, ils se sont intéressés au risque cardiovasculaire.
Résultats : les seniors hommes – pas les femmes – qui avaient des rapports sexuels au moins une fois par semaine ont vu leur risque de subir un accident cardiovasculaire dans les cinq ans quasiment doubler par rapport à ceux qui étaient inactifs sexuellement. Autre enseignement, double peine : « les hommes plus vieux qui éprouvent un plaisir extrême voire seulement satisfaisant avec leur partenaire sexuelle avaient un risque cardiovasculaire encore plus grand », explique Hui Liu.
Au contraire, les femmes de la même tranche d'âge à qui les rapports sexuels procurent des orgasmes intenses ou même seulement satisfaisants ont nettement réduit leur risque d'hypertension cinq ans après le début de l'étude, par rapport à celles qui n'avaient pas eu de plaisir.
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