Afin de lutter contre le trafic d’organes, une économie parallèle estimée à 1,3 milliard d’euros par an, 14 pays européens ont signé le 25 mars, lors d’une conférence internationale de haut niveau contre le trafic d’organes humain, la Convention du Conseil de l’Europe.
Premier traité international de prévention et de lutte contre le trafic d’organes humains, la convention vise à faciliter la coopération des acteurs afin de poursuivre les responsables du trafic. Elle a également pour but de prévenir le trafic d’organes, en exigeant, la transparence des systèmes nationaux de transplantations d’organes de certains États.
10 000 transplantations illégales par an
L’OMS estime que près de 10 000 transplantations illégales sont réalisées chaque année. « Le prélèvement illégal et le trafic d’organes humains constituent une grave violation des droits de l’homme, a déclaré Thorbjorn Jagland le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe. Les donateurs sont souvent des personnes très vulnérables, exploitées par le crime organisé, qui profite de la pénurie d’organes disponibles pour la transplantation. La coopération internationale est déterminante pour lutter contre ce crime. J’appelle tous les pays d’Europe et au-delà à signer et ratifier cette convention au plus vite ».
La convention a été signée par l’Albanie, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Luxembourg, la Moldavie, Norvège, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Turquie. Elle entrera en vigueur lorsque cinq pays l’auront ratifiée. La France ne fait pour l’instant pas partie des pays signataires.
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