Le CHS propose une vision originale de la toux chronique, qui offre des similitudes avec la douleur neuropathique ou la fibromyalgie. Sur le plan clinique, les patients évoquent souvent des symptômes proches : sensation d’une boule, de paresthésies, d'irritations pharyngo-laryngées, d'hypersensibilité au jetage postérieur ou au liquide acide gastrique évoquant un «?larynx irritable ».
Sur le plan physiologique, le CHS serait lié, lui aussi à une sensibilité centrale ou périphérique accrue, potentiellement secondaire à une inflammation, allergique ou non, ou des infections virales. Au niveau des fibres nerveuses périphériques, certains récepteurs, les TRP (Transient Receptor Potential) semblent jouer un rôle particulièrement important : sensibles aux agents chimiques, physiques, etc. ils semblent surexprimés dans les fibres nerveuses des voies aériennes des tousseurs chroniques. Or des travaux expérimentaux ont récemment montré que les rhinovirus pouvaient provoquer une activation des TPR, démontrant un lien possible entre infection virale et CHS, qui reste à confirmer chez l'homme.
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1
Handicap sévère et adolescence : une délicate transition à anticiper