Assurant une neuromodulation chimique, l’analgésie intrathécale est souvent utilisée en oncologie car elle permet de diffuser les produits antalgiques à proximité de leurs récepteurs en court-circuitant la barrière hémato-encéphalique. Sous réserve de bien respecter les conditions d’utilisation, cette technique donne aussi de bons résultats dans certaines douleurs réfractaires neuropathiques non cancéreuses d’origine centrale ou périphérique, a rapporté la Dr Marie-Christine Djian (CETD de l’hôpital Foch, Suresnes). Chez ces patients, parfois jeunes, la morphine n’a pas de place. En revanche, on pourra injecter en intrathécal du ziconotide, un analgésique peptidique puissant, une fois l’indication validée en RCP. Le patient ne devra pas présenter de trouble mental du fait du risque très important d’effets secondaires d’ordre psychiatrique (hallucinations, dépression) avec ce médicament.
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