Dans la constipation, l’arsenal thérapeutique progresse aussi, notamment pour la constipation induite par des morphiniques. Selon une étude récente, la survenue d’un dysfonctionnement intestinal ou d’une constipation sous opiacés toucherait 41 % des sujets traités par opioïde per os pendant au moins huit semaines pour une douleur non cancéreuse.
Son impact peut être si important que dans l’une des rares études sur la qualité de vie, 1/3 des patients avait diminué les doses d’opiacés, omis de prendre une ou plusieurs doses ou arrêté le traitement uniquement dans le but d’être moins constipé. D’où le souci de mettre au point des traitements spécifiques. Une étude présentée à l’UEGW concernait le naloxegol. Du fait d’une action purement périphérique sans passage par la voie centrale, cette molécule ne risque pas de contrecarrer l’effet antalgique de la morphine.
Les résultats d’une étude de phase 3 à 52 semaines sont concluants quant à la tolérance/sécurité et à l’efficacité du naloxegol avec une puissance trois fois supérieure à l’antagoniste des récepteurs μ aux opioïdes qu’est la methylnaltrexone, le médicament en sous-cutané déjà disponible en Europe. Le naloxegol (voie orale) vient d’être autorisé par l’EMA et la FDA dans la constipation induite par les opioïdes chez l’adulte.
Son impact peut être si important que dans l’une des rares études sur la qualité de vie, 1/3 des patients avait diminué les doses d’opiacés, omis de prendre une ou plusieurs doses ou arrêté le traitement uniquement dans le but d’être moins constipé. D’où le souci de mettre au point des traitements spécifiques. Une étude présentée à l’UEGW concernait le naloxegol. Du fait d’une action purement périphérique sans passage par la voie centrale, cette molécule ne risque pas de contrecarrer l’effet antalgique de la morphine.
Les résultats d’une étude de phase 3 à 52 semaines sont concluants quant à la tolérance/sécurité et à l’efficacité du naloxegol avec une puissance trois fois supérieure à l’antagoniste des récepteurs μ aux opioïdes qu’est la methylnaltrexone, le médicament en sous-cutané déjà disponible en Europe. Le naloxegol (voie orale) vient d’être autorisé par l’EMA et la FDA dans la constipation induite par les opioïdes chez l’adulte.
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