Les techniques de neurostimulation non invasives comprennent les techniques antalgiques de stimulation périphérique comme la TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation ou stimulation électrique transcutanée). Cette dernière est proposée en alternative ou en complément à un traitement médicamenteux des douleurs chroniques dont la liste s’allonge (douleurs neuropathiques périphériques localisées (cicatricielles, post-zostériennes, du moignon et membre fantôme…), douleurs radiculaires cervico-brachiales, lombosciatalgie chronique, lombocruralgie, lombalgie chronique/cervicalgie chronique, algoneurodystrophie, syndrome fibromyalgique, douleurs myofasciales et pelvi-périnéales, céphalées de tension et migraines, névralgie du trijumeau, d’Arnold ou occipitale). En résumé, elle fait aujourd’hui partie des traitements de première ligne dans les douleurs neuropathiques périphériques localisées.
Elle est réalisée à l’aide d’un stimulateur électrique relié par deux câbles ou connecté à des électrodes autocollantes appliquées sur la peau au niveau de la douleur. Elle renforce les systèmes naturels de contrôle de la douleur via deux mécanismes : la stimulation endorphinique, qui favorise l’augmentation de la production d’endorphines (discontinue), et la stimulation conventionnelle, qui permet par un phénomène de « contrôle des portillons » (Gate control) d’inhiber la propagation du signal douloureux.
« Cela reste une technique très utilisée car elle est simple, facile à mettre en œuvre, les appareils sont miniaturisés, et remboursés sur prescription émanant d’un centre antidouleur », explique le Pr Nadine Attal, neurologue et algologue, responsable de l’unité fonctionnelle du CETD de l’hôpital Ambroise-Paré (Boulogne-Billancourt).
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