« C'est une guerre quotidienne. La peur est réelle et c’est pourquoi nous voulons que la vaccination nous soit ouverte pour que l’on puisse vivre au moins quelques années de plus. » Ces propos ont été tenus par Ernesto Fabian Aguirre, fossoyeur dans un cimetière de la banlieue de Buenos Aires. La situation sociale chez les fossoyeurs argentins comme dans l'ensemble du pays est de plus en plus tendue. Alors que la courbe des contaminations - après une légère accalmie - a repris de la vigueur en mai, le nombre de décès remonte également (500 morts par jour en moyenne). D'où le coup de colère du syndicat argentin représentant les travailleurs des cimetières, des crématoriums et des pompes funèbres. Il a menacé de lancer une grève nationale cette semaine s’il ne parvient pas à un accord avec le gouvernement*. Pour l’instant, seulement 18 % de la population a reçu au moins une dose d’un vaccin anti-Covid.
* Info Reuters, AFP.
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