Suite au succès du groupe Facebook « Victimes du stérilet hormonal Mirena », les patientes mécontentes du DIU au lévonorgestrel annoncent la création d'une association nommée « Stérilet Hormones Vigilance ».
Depuis la médiatisation début mai, le groupe Facebook a connu un afflux de participantes, aujourd'hui au nombre de 13 000.
Les patientes insatisfaites dénoncent un manque d'information de la part des médecins, des gynécologues en particulier. L'association demande ainsi « la réévaluation du dispositif concerné et une meilleure information sur les effets secondaires possibles », a-t-elle souligné dans un communiqué.
L'ANSM a rapporté, dans un communiqué daté du 12 mai, « une augmentation d'effets indésirables susceptibles d'être liés » au Mirena. Néanmoins, l'agence estime qu'« à ce jour, au regard des données disponibles, l'augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles ».
De son côté, le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF) avait conseillé à la profession d'être « à l'écoute » des patientes et de « rester vigilants », tout en appelant à ce que cette dernière ne soit pas « dénigrée et accusée ».
L'association répond en assurant vouloir « collaborer de façon apaisée et intelligente avec le corps médical tout comme avec l'ANSM » et ne pas avoir « pour objet d'attaquer les médecins gynécologues mais de faire connaître et défendre les femmes ayant subi des effets secondaires importants ».
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