En déplacement ce lundi à Argenteuil (Val-d'Oise), le ministre de la Santé Olivier Véran a appelé à ne pas aller « trop vite » pour assouplir les mesures de contrôle de l'épidémie de Covid-19, même si « la situation continue de s'améliorer ».
« Il est trop tôt pour relâcher en aucune manière notre vigilance », a plaidé Olivier Véran, en visite dans un centre de tests de dépistage, accompagné du directeur de l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, Aurélien Rousseau.
Les campagnes de dépistage #COVIDー19 continuent dans toute la France, comme ici dans le Val-d'Oise, où tous les habitants peuvent venir se faire tester s'ils le souhaitent, même sans symptômes. Merci aux équipes et associations mobilisées ! pic.twitter.com/rSY48J1CES
— Olivier Véran (@olivierveran) June 8, 2020
Toujours mobilisé pour lutter contre le COVID19 avec le centre de dépistage mis en place aujourd'hui par @CH_Argenteuil la @VilleArgenteuil et l' @ARS_IDF
— Georges Mothron (@GMothron) June 8, 2020
au Gymnase Joliot-Curie. Une initiative qui a reçu la visite d' @olivierveran. La situation s'améliore mais #RestezPrudents pic.twitter.com/DqHthvwB0j
Une bataille gagnée, pas la guerre
« Je comprends évidemment les demandes, les attentes, l'impatience qui peut s'exprimer d'avoir la capacité de reprendre notre vie normale au plus vite, a souligné le ministre de la Santé. Mais entre le moment où on prend une décision de levée du confinement et le moment où on peut avoir un impact sur l'épidémie, il faut 10 à 15 jours. »
« Il faut avancer prudemment, de façon déterminée, en mettant toutes les chances de notre côté, pour permettre aux Français de retrouver toute leur liberté, toute leur joie de vivre comme avant, mais sans laisser aucune chance au virus de repartir, a-t-il poursuivi. On a réussi à gagner une bataille par l'effort de tous, une bataille qu'il a été très difficile de gagner, on n'a pas encore gagné la guerre, donc vigilance. »
2 % de personnes testées positives
Quatre semaines après la levée du confinement le 11 mai – et près d'une semaine après le début de la deuxième phase du déconfinement le 2 juin –, l'épidémie continue de marquer le pas. Les indicateurs comme le nombre d'hospitalisations sont en baisse régulière et le bilan quotidien de morts à l'hôpital annoncé dimanche est le plus faible depuis la mi-mars (13 décès).
Ces faibles chiffres ont un impact sur le nombre de tests effectivement réalisés. Avant la levée du confinement, le gouvernement tablait sur l'objectif de 700 000 tests virologiques par PCR hebdomadaires. Actuellement, « nous ne faisons pas les 700 000 tests car le virus circule très peu », a admis Olivier Véran. Le nombre de tests fluctue d'une semaine à l'autre – avec environ 300 000 la semaine dernière.
Moins de 2 % des personnes testées actuellement sont positives, contre 20 à 25 % en période épidémique.
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