Créée en 1985, la clinique privée Marcel-Sembat (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) gérée par le groupe Ramsay Générale de santé, a présenté jeudi son nouveau projet médical 2015-2020. Objectif : structurer les activités médicales en pôles pluridisciplinaires pour favoriser une prise en charge coordonnée des patients, et faire figure de référence dans l’Ouest parisien pour l’activité pédiatrique.
L’établissement, clinique chirurgicale pluridisciplinaire, met l’accent sur sa très forte expertise « enfants ». De fait, 54 % des entrées concernent des enfants âgés de 0 à 12 ans. On retrouve ainsi des pôles très spécialisés : ortho-pédiatrie, main pédiatrique, un pôle médico-endoscopique de l’enfant, un autre pour la chirurgie viscérale et urologie pédiatrique et un pôle tête-cou-plastie avec une activité prépondérante sur l’extrémité encéphalique de l’enfant.
Recrutements médicaux, accueil des internes
« Nous voulons assurer toutes les prises en charge », explique le Dr Éric Arnaud, président de CME et chirurgien à Marcel-Sembat. De nouveaux praticiens ont été recrutés : 10 sur l’année 2015, comme le Dr Syril James, neurochirurgien.
La clinique déposera un dossier auprès de l’ARS en janvier afin de pouvoir accueillir des internes en orthopédie et anesthésie pédiatrique. L’établissement possède déjà huit anesthésistes spécialisés en pédiatrie. « C’est un vrai plus car certains établissements ne peuvent pas prendre en charge de très jeunes enfants, en dessous de trois ans, notamment pour les chirurgies de la main », poursuit le Dr Arnaud.
La clinique muscle également son service de radiologie ; une demande pour faire de l’IRM pédiatrique a été déposée. Un investissement dans un appareil EOS, qui limite la dose de rayons X absorbée par le patient lors de la radio, est évoqué.
500 m2 dédiés aux consultations
Les « urgences » ont aussi été renforcées. « Un système de gardes et d’astreintes s’est mis en place pour qu’il y ait toujours un médecin en chirurgie ortho-pédiatrique et en uro-viscéral », précise Elizabeth Frithmann, directrice de la clinique.
Un accord lie officiellement la clinique à l’hôpital Ambroise-Paré (AP-HP) qui permet de transférer les patients facilement entre les deux établissements.
Les à-côtés n’ont pas été négligés. Outre le relooking des chambres, la clinique peut compter sur une éducatrice, des clowns, de la sophrologie ou un suivi psychologique pour les parents qui le souhaitent.
Un « plateau » de 500 m2 est en cours de construction : une quinzaine de bureaux, uniquement dédiés aux consultations enfants et adultes, à quelques mètres de la clinique, qui ouvriront dans un an.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes