Le CHU de Bordeaux vient d’être condamné à verser une provision de 300 000 euros à une patiente amputée des quatre membres à la suite d’une septicémie, contractée lors d’une interruption volontaire de grossesse (IVG) pratiquée dans l’établissement.
Selon « Sud Ouest » et « Ouest France », le tribunal administratif de Bordeaux a estimé qu'« aucun élément ne permet[tait] de limiter la part de responsabilité du CHU dans la survenance du dommage », qui a eu lieu en 2011.
Alors âgée de 36 ans, la patiente avait été amputée quelques semaines après une infection nosocomiale contractée au bloc opératoire de la maternité.
Contacté par « le Quotidien », le CHU de Bordeaux n'a pas donné suite.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive