Deux arrêtés signés de la ministre de la Santé fixent à 7 820 le nombre de postes d’internes qui seront ouverts lors de l’année universitaire 2013-2014 et à plus de 40 000 le nombre de médecins qui seront formés lors des cinq prochaines années.
Le premier arrêté précise la répartition par ville et par filière des 7 820 internes qui prendront leur fonction à la rentrée, un effectif qui va augmenter de 4,2 % par rapport à l’an dernier du fait notamment de la hausse du numerus clausus il y a 6 ans.
Un bonus pour la médecine générale
La médecine générale est la spécialité qui bénéficie le plus de l’augmentation du nombre de postes puisque 3 799 places seront offertes aux candidats des dernières épreuves classantes nationales (ECN), soit 256 postes supplémentaires en un an (+7,2 %).
« C’est bien d’augmenter le nombre d’internes dans notre filière mais il faudra aussi que les pouvoirs publics donnent les moyens de les former en augmentant le nombre d’enseignants et le nombre de stages obligatoires en médecine générale mais aussi en mettant en place des cours évolutifs, analyse Julien Poimboeuf, nouveau président de l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (ISNAR-IMG). Il faut mettre le paquet pour que ces internes exercent le métier dont ils auront le diplôme. »
Des promos de 8 100 internes dans 5 ans
Trois filières enregistrent également une hausse significative de leurs effectifs : la gynécologie médicale (41 postes, +36,6 %), la médecine du travail (170 postes +11,1 %) et la psychiatrie (514, +3 %). Les autres spécialités connaissent assez peu de variations par rapport à l’an dernier, qu’il s’agisse des spécialités médicales (1 533, +1,6 %), des spécialités chirurgicales (654, -0,9 %), de l’anesthésie-réanimation (416, +1,5 %), la gynécologie-obstétrique (208, +1 %), la pédiatrie (298, -1 %) et la santé publique (90, -1,1 %).
La biologie médicale perd 5 postes (97 au lieu de 101, -4 %).
Un second arrêté fixe la répartition pluriannuelle des postes d’internat pour les cinq prochaines années. Plus de 40 200 internes devraient être formés dont 8 107 lors de l’année universitaire 2017-2018. Parmi eux, 19 500 généralistes seraient formés dans les cinq prochaines années mais aussi 2 578 psychiatres, 2 130 anesthésistes, 2 075 chirurgiens généraux, 1 519 pédiatres, 1 114 radiologues, 1 060 obstétriciens, 697 ophtalmologues, 589 gastroentérologues, 529 neurologues 512 biologistes ou encore 474 dermatologues.
Il s’agit de prévisions que le ministère de la Santé pourra ajuster chaque année à la hausse comme à la baisse.
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