« Il faut que chacun sache qu'en de pareilles circonstances, il y aura des poursuites immédiates à la fois pénales et disciplinaires. » Le Pr Didier Gosset n'y va pas par quatre chemins pour mettre en garde les étudiants en médecine, tentés d'organiser des séances de bizutage lors des traditionnelles séances d'intégration de la rentrée scolaire.
Le doyen de la Faculté de médecine de Lille 2 s'exprimait ainsi à l'antenne de France Inter, mercredi 18 septembre, dans l'émission « Le téléphone sonne », en rappelant les faits graves qui s'étaient déroulés l'année dernière lors d'une séances d'intégration. Un étudiant avait alors été victime de « faits à connotation sexuelle », amenant la Faculté à porter plainte.
Source : France Inter
Aucune suite n'avait été donnée à cette affaire, mais le doyen ne souhaite pas revivre un tel drame, alors que des appels à des intégrations sauvages circulent sur les réseaux sociaux. « Des organisations sauvages de telles manifestations se font extrêmement rapidement et sont totalement incontrôlables » déplore le Pr Didier Gosset qui met en cause le phénomène d'alcoolisation aiguë qui touche les étudiants.
Source : France Inter
Un courrier a été adressé à tous les élèves de 2e, 3e et 4e année, avec un rappel à la loi. En France, « le fait pour une personne d'amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées au milieu scolaire et socio-éducatif » est puni jusqu'à six mois de prison et 7500 euros d'amende.
Source : France Inter
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