Les professionnels de la médecine générale réagissent à leur tour avec vigueur au récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la réforme du DPC. Ce rapport proposait de revoir la gouvernance du DPC, jugée peu claire, de corriger ses « vices de conception » et de consolider son « financement insuffisant ».
Après la CSMF et le SML, MG France se montre intraitable. « Un modèle unique [de formation, NDLR] pour 22 professions, tant libérales que salariées, ne pouvait que créer inadéquation aux besoins, insatisfactions et inefficacité, mais aussi gaspillage des fonds publics », commente le syndicat de médecins généralistes.
Des « dérives singulières et scandaleuses »
MG France appelle à une modification « profonde » du DPC sur sa finalité, sa gouvernance, la qualité de son contenu et son indépendance. « À l’heure où transparence et bon usage des deniers publics sont indispensables, le ministère de la Santé doit trancher », intime MG France.
Pas en reste, le Collège de la médecine générale insiste sur les « dérives singulières et scandaleuses » en termes de qualité et d’indépendance, que l’IGAS ne remet pas suffisamment en cause à ses yeux. L’IGAS « ne dénonce ni l’utilisation de l’argent public pour la formation à la méditation thérapie "sous les tropiques", ni les indemnisations permettant de recevoir 517 euros par demi-journée de présence contemplative lors de colloques », étrille l’institution. Le Collège appelle Marisol Touraine à « réaffirmer » la finalité et les objectifs du DPC.
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