Le secrétariat d’État à l’Enseignement supérieur a annoncé la création d’une sous-section spécifique de médecine générale au Conseil national des universités (CNU). Le conseiller de Geneviève Fioraso a fait cet engagement lors du congrès du collège national des généralistes enseignants (CNGE) qui a rassemblé à Lille 1 200 participants (professeurs, associés, maîtres de stages, chefs de cliniques, internes, remplaçants...). Jusque-là rattachée à la sous-section de médecine interne, la médecine générale réclamait depuis plusieurs années cette autonomie. « Notre discipline est reconnue comme une spécialité à part entière, c’est le parachèvement de la filière universitaire de médecine générale après la création du DES en 2004 et les premières titularisations d’enseignants en 2009 », se réjouit le Pr Vincent Renard, président du CNGE.
La concrétisation devrait intervenir en septembre 2015 lors du renouvellement du CNU.
Les enseignants de médecine générale pourront dorénavant être nommés par leurs pairs généralistes et non par des universitaires d’autres spécialités. « Les professionnels formés dans ce cursus seront reconnus à égalité avec les autres », poursuit le Pr Renard. Aussi importante soit-elle, cette évolution ne règle pas la question du sous-effectif chronique des généralistes-enseignants. La discipline compte 34 professeurs titulaires, 13 maîtres de conférences universitaires et 78 chefs de clinique pour encadrer la formation de plus de 14 000 internes.
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