Tribune libre du Dr Francis Dujarric.
Depuis le 1er janvier 2013, le DPC est officiellement entré dans son ultime phase de transition avec l’ancien système appelé FPC.
Avant cette date, des arbitrages ont eu lieu avec les représentants des différents professionnels de santé, dont les représentants des médecins spécialistes en médecine générale aboutissant à la publication des décrets, de la liste évolutive des méthodes et modalités publiée par la HAS, de la liste des orientations nationales et des derniers arrêtés nécessaires à la mise en place du DPC. Seul manquait l’arrêté précisant les modalités d’évaluations des organismes, publié finalement cet été. Le dispositif administratif n’est donc au complet que depuis septembre dernier.
Depuis 3 séances la CSI (Commission scientifique indépendante) médecins a commencé à étudier les premiers dossiers enregistrés par l’OGDPC. Sur les 50 premiers dossiers examinés, la CSI, loin d’être réduite à une simple chambre d’enregistrement administratif, en a rejeté un tiers. Elle a donc les moyens d’étudier, d’analyser et de prononcer un avis sur la qualité et l’indépendance des organismes et des programmes qui lui sont proposés. L’ensemble des membres réunis (personnalités qualifiées, médecins généralistes et médecins spécialistes) a pu constater la grande difficulté de certains organismes à s’approprier la phase d’analyse des pratiques professionnelles et un dossier a été rejeté pour insuffisance d’indépendance financière. Ces mêmes membres ont pu également se rendre compte de l’importance des contrôles a posteriori déjà prévus mais sûrement à développer.
Afin de ne pas pénaliser les structures formatrices existantes et de permettre une adaptation à ce changement profond que représente le DPC, les anciennes structures de formation continue ont été autorisées à produire et à réaliser des programmes DPC alors que leur dossier d’évaluation n’avait pas été examiné par les CSI.
Ce « chèque en blanc » sur leur compétence et leur qualité correspond à un avantage certain par rapport aux nouvelles associations de développement professionnel continu qui doivent attendre leur passage devant les CSI avant de pouvoir mettre en ligne des programmes DPC. Toute tentative de blocage de la CSI médecins pénaliserait ces nouveaux entrants (O DPC de spécialité, O DPC de structure hospitalière, ou Universitaire par ex) avec le risque d’une formation professionnelle à deux vitesses l’une immédiate sans passage devant la CSI, l’autre renvoyée aux calendes grecques ! De cela nous ne voulons pas et nous souhaitons rester les garants de l’équité de tous les organismes devant la commission scientifique indépendante des médecins.
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