Des chirurgiens-dentistes, pharmaciens et autres libéraux de santé défileront ce vendredi 14 mars, en milieu de journée, à Paris, pour réclamer la fermeture des antennes du Centre libre d’enseignement supérieur international (CLESI, autrement appelé Pessoa), installés à Toulon et à Béziers et rattachés à un centre de formation portugais.
Les manifestants partiront à 13 heures de l’église Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement de Paris, pour se rendre devant le ministère de l’Enseignement supérieur. La Confédération nationale des syndicats dentaires appelle les professionnels à se mobiliser en mettant à leur disposition un « kit de la manif’ » (tracé, affiches à telécharger...) sur son site Web.
Le Centre national des professions de santé (CNPS), qui appelle les libéraux de santé à défiler, estime que la filière de formation, sans garantie de qualité à ses yeux, organise un contournement du numerus clausus (en dentaire et en pharmacie) et remet en cause la régulation démographique de ces professions.
Un arrêté pour arrêter
Le tribunal de grande instance de Toulon a récemment débouté la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL), qui demandait la fermeture du centre Fernando Pessoa de Toulon. Il a estimé que le CLESI avait été régulièrement constitué et avait donc le droit d’exercer son activité. La FSDL fera appel de cette décision dont les motifs lui paraissent « tirés par les cheveux ».
Selon « Les Échos », le ministère de l’Enseignement supérieur prépare un arrêté qui donnerait « six mois au maximum » aux établissements privés comme le CLESI pour se mettre en règle avec la loi de l’enseignement supérieur de juillet 2013, qui réclame des conventions agréées par les ministères avec les établissements de santé et au moins une université.
Etude et Pratique
Prophylaxie post-TVP : AOD pleine dose ou demi-dose ?
Recommandations
La borréliose de Lyme
Mise au point
Palpitations : orientation diagnostique
En 5 points
Obésité : suivi d’un patient sous aGLP-1