C'est une petite phrase qui risque d'irriter bon nombre de confrères. Mathilde, étudiante en troisième année de médecine à la faculté de Tours lâche ce commentaire, publié par lanouvellerepublique.fr (édition du 30 août) : « C'est souvent encore une honte de choisir médecine générale. »
Le journal invitait les étudiants à réagir sur le dispositif de praticien territorial de médecine, officiellement lancé la semaine dernière, et destiné à lutter contre les déserts médicaux. La mesure est censée offrir une garantie financière aux jeunes médecins acceptant de s'installer dans une zone fragile. Les étudiants tourangeaux y semblent plutôt favorables.
Manque de considération
Apparemment, pour Mathilde, le problème n'est pas que financier, mais relève également du manque de considération pour la médecine générale, même si celle-ci n'est pas justifiée. Les choix de spécialités des futurs internes ne lui donnent pas tort.
En 2012, les étudiants ont opté massivement pour les disciplines médicales et pour les spécialités chirurgicales. Les futurs internes, sortis des ECN 2013, sont invités à choisir leur spécialité à partir de ce lundi. On saura bientôt si la médecine générale regagne un peu de terrain.
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