La fac de médecine Montpellier est la plus ancienne de France. Avec moins de 8 % d’étudiants de PACES autorisés à passer en 2e année de médecine, elle est aussi la plus difficile sur le papier. En cette rentrée, ils étaient 2 662 étudiants sur la ligne de départ. Or, depuis des années, le numerus clausus en médecine de cette faculté reste scotché à 209.
« La sélection à Montpellier est très rude, la PACES est très difficile à vivre du fait de la pression et de la grosse charge de travail, confirme Lucie Garcin, élue étudiante de la faculté en 4e année. Mais l’ambiance reste bonne, nous avons le soutien du tutorat. » Désormais, finis les vols de cours et le chahut des redoublants dans les amphis. Tous les enseignements de PACES peuvent être visionnés sur un site Internet.
Même si la compétition reste féroce, Lucie Garcin relativise le taux de 8 % de réussite. « L’an dernier, 10 % des étudiants sur les 2 600 inscrits n’avaient pas passé les premières épreuves et 1 750 ont demandé médecine à l’issue de ces examens pour 209 places », précise-t-elle.
À la fin de l’année, la moitié des étudiants de PACES ont redoublé, un quart s’est tourné vers une filière de santé et 11 % se sont réorientés (en licence scientifique, mathématique, informatique, IFSI, STAPS...). « Nous n’avons que 14 % d’échec complet de doublants qui n’ont rien obtenu », explique la jeune femme.
Selon une étude menée il y a deux ans à Montpellier, le fait d’être boursier, doublant, de vivre chez ses parents, de suivre le tutorat ou d’avoir eu mention « très bien » au baccalauréat sont les principaux critères de réussite en PACES. Malgré la difficulté pour passer en 2e année, peu d’étudiants de la région s’exilent pour avoir plus de chances de succès ailleurs. « La faculté de Montpellier a bonne réputation et elle a de bons résultats aux épreuves classantes nationales », explique Lucie Garcin.
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