La campagne de vaccination contre le Covid-19 s'accélère en France alors qu'elle semble marquer le pas dans les pays qui faisaient la course en tête jusqu'à présent. Depuis le 19 juillet, l'hexagone est même passé devant les États-Unis où le pourcentage des personnes ayant reçues au moins une première injection y est désormais inférieur. Le 21 juillet, près de 57,1 % des Français avaient reçu leur première dose contre 55,9 % des Américains, selon les données gouvernementales disponibles sur le site ourworldindata.org.
Le rythme de vaccination en France s'est fortement accéléré depuis une dizaine de jours et les annonces d'Emmanuel Macron sur la mise en place prochaine du pass sanitaire (soumise au feu vert du Parlement). Au cours des 7 derniers jours, le nombre de doses administrées par jour y est de 1,02 pour 100 habitants, loin devant la moyenne des pays de l'Union européenne (0,83). Après avoir atteint un pic le 13 avril dernier, ce chiffre est depuis retombé à 0,16 aux États-Unis, malgré les incitations des autorités pour promouvoir les vaccins (loteries, primes,...).
L'Allemagne et le Royaume-Uni sont également à la peine, illustrant les difficultés à convaincre une frange de leur population. Si la tendance se confirme, la France devrait bientôt dépasser l'Allemagne en pourcentage de la population ayant reçu une première injection (environ 60,0 % outre-Rhin). Le nombre de doses administrées chaque jour y est de 0,57 pour 100 habitants.
Stagnation au Royaume-Uni et en Israël
Au Royaume-Uni, ce chiffre tombe à 0,33 %. Il est vrai que plus de deux tiers de la population (68 %) y ont déjà reçu une première dose. En Israël, où la campagne vaccinale a démarré sur les chapeaux de roues, le taux de vaccination (première dose) plafonne à moins de 67 %.
Après un démarrage calamiteux, la France est incontestablement en train de rattraper son retard dans la course à la vaccination alors que le risque d'une quatrième vague épidémique menace avec la propagation éclair du variant Delta.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation