L’Élysée n’a pas retenu la santé comme une priorité du premier déplacement de François Hollande en Chine depuis son élection. Aucune visite d’établissement de santé au programme, alors que les coopérations hospitalières entre les deux pays sont nombreuses, et qu’un projet d’hôpital franco chinois se dessine. La Chine a sollicité l’aide de la France pour moderniser son parc hospitalier, ce qui se traduit par des échanges réguliers entre les hôpitaux chinois et les CHU français, AP-HP en tête.
Le voyage présidentiel comprend tout de même un volet santé, axé industrie et santé publique. À Pékin et Shanghai aujourd’hui et demain, le chef de l’État inaugurera un centre Pasteur (à Shanghai). Il rencontrera des sociétés de biotechnologies, et il lancera le « club santé Chine », un collectif de fondations et d’entreprises françaises soutenant des programmes sanitaires en Chine, à la manière du « club santé Afrique » qui regroupe notamment Bouygues et la fondation Sanofi Espoir.
Plusieurs laboratoires font le déplacement (Sanofi, Viva santé...). La délégation officielle ne compte qu’un seul hospitalier, Jean-Loup Durousset, PDG du groupe de cliniques lyonnaises Noalys, et président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). Jean-Loup Durousset rencontrera son homologue, président de la FHP chinoise, à Pékin. Le groupe Noalys, engagé dans différents projets en Chine, gère notamment une maternité à 30 km de Pékin, au sein de l’hôpital de Yanda.
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