La future loi sur la moralisation de la vie publique, qui devrait empêcher le cumul de certaines professions libérales avec un mandat parlementaire, n’est pas du goût de tout le monde. Le CNPS (libéraux de santé), l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), et la CSMF, tous trois présidés par le Dr Michel Chassang, s’alarment des conséquences d’une loi qui irait trop loin dans l’interdiction. Le CNPS redoute que les professionnels concernés, après avoir renoncé à leur activité, « se retrouvent sur le carreau à la fin de leur mandat ». « Le gouvernement déciderait de punir tous les libéraux de santé en les excluant des mandats parlementaires, au motif qu’un seul d’entre eux, le Dr Cahuzac, a commis une faute grave », s’insurge-t-il. L’UNAPL dénonce une « iniquité majeure » entre« les professionnels salariés qui pourront réintégrer leur emploi au terme de leur mandat électif, et les libéraux qui auront été contraints de céder ou de fermer leur cabinet libéral ». La CSMF de son côté cite...Georges Clemenceau parmi les grands hommes politiques issus de la communauté médicale. Le syndicat invite le gouvernement à maintenir une « diversité professionnelle au sein de la représentation nationale ».
Moralisation de la vie publique
Les professionnels libéraux de santé ne veulent pas être stigmatisés
Publié le 25/04/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9237
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