Très critique à l’égard du quinquennat Sarkozy qui a, selon lui, aggravé les inégalités de santé, fragilisé l’hôpital, compromis l’accès aux soins, et creusé les déficits, François Hollande ne démolit pas tout l’édifice. À l’exception de la gouvernance, la loi HPST est épargnée. Pas un mot sur les agences régionales de santé par exemple. Il s’inscrit aussi dans la continuité en matière de santé publique en s’engageant à reconduire les plans cancer et Alzheimer, à en initier un contre l’obésité des enfants et adolescents et un autre sur la santé dans les prisons, à ouvrir une discussion sur la dépendance ou à proposer une loi sur la santé mentale. Mais il s’est gardé d’annoncer l’abrogation de la réforme contestée sur les conditions d’hospitalisation en hôpital psychiatrique.
Du côté des patients, malgré ses déclarations en faveur d’une démocratie sanitaire, le candidat socialiste en est resté aux généralités lorsqu’il a abordé la maîtrise du coût des médicaments ou le renforcement du régime obligatoire. Il ne s’est pas prononcé clairement sur l’abolition des franchises médicales. Enfin, François Hollande n’est pas revenu sur sa proposition d’« assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ».
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