Devant une syncope, il faut garder une ligne de conduite simple avec une stratification pour chaque malade et sans évaluer toutes les étiologies », a souligné le Pr Jean-Claude Deharo (hôpital de La Timone, Marseille) Selon un suivi de cohorte de plus de 7?000 athlètes, les syncopes sont rares (6,2 %) et la plupart du temps de type neuro-cardiogénique comme un malaise vagal. Le moment de leur survenue est important. Des palpitations ou la notion de cardiopathies familiales ou personnelle et les données du tracé ECG donnent de bons éléments d’orientation. Dans le bilan, il est difficile de se dispenser de l’échocardiographie ; l’IRM est en deuxième intention car c’est la porte ouverte au diagnostic par excès. Le premier examen à réaliser est l’épreuve d’effort car il existe souvent des lipothymies d’effort. On ne se sert plus du test d’inclinaison car il pêche par manque de spécificité et il donne de nombreux faux positifs. Le Holter a une rentabilité faible, estimée à 0,9 % de corrélation car la syncope est rarement répétitive. Néanmoins, elle récidive dans
50 % des cas dans les six mois à un an. à ce titre, les enregistreurs externes sont d’un apport précieux car ils peuvent être portés sur une période de 30 mois et ils peuvent être mis en situation déclenchante. En cas de syncope récidivante, le Holter implantable a un intérêt, mais il ne concerne que 1 % des syncopes, soit 34 par million. Il peut être utile pour détecter un QT long qui provoque des syncopes par des épisodes de torsade
de pointe.
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