Un commentaire, qui ne contredit pas ce que décrit mon confrère pédiatre (cf. texte du Dr Bruno Jeandidier, « Autisme, 1 % des enfants ! », Le QdM du 10 juin) qui, par ailleurs, ne devrait pas tant « opposer » soins pédiatriques et pédopsychiatriques : la première cause de handicap chez l’enfant, en termes de difficultés psychiques, cognitives, praxiques et sociales, reste la maltraitance dont les conséquences sont redoutables et durables sur plusieurs générations.
Un aspect toujours difficile à regarder en face : il est moins douloureux de faire un bilan médical, qui donnera lieu à des soins, et fera faire l’économie d’une prise de conscience O combien plus dérangeante, que de reconnaître, sur un plan sociétal, la réalité d’une maltraitance qui est quotidienne pour de nombreux enfants.
Le premier diagnostic différentiel des TND reste les troubles consécutifs à la maltraitance.
Trop souvent les médecins se retrouvent instrumentalisés par des demandes de soins là où il n’y a d’abord qu’une absence de protection.
Comme l’évoque mon confrère, les moyens restent ridicules dans de tels contextes.
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