Cela fait longtemps que l’on a eu ce discours pernicieux : « c’est le nombre de médecins qui est responsable de la consommation de soins » (cf. «Déserts médicaux; qui est responsable ?», «Le Quotidien» du 19 mars 2021). Les décideurs ne s’intéressent jamais aux problèmes de terrain ! La paupérisation médicale et la non réévaluation régulière de la CCAM sont des facteurs essentiels. L’instauration du secteur 2, au début des années 80, non encadré, a été un leurre pour les médecins entraînant une majoration des charges… Enfin, le numerus clausus sans adéquation avec les besoins locaux en médecins a été très déterminant.
Les maisons médicales sont en train de prendre la place de la médecine libérale ! Échec de la politique aussi du médecin référent… À la suite d’un changement de région, les patients n’arrivent plus à retrouver un nouveau médecin.
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