• La chirurgie intervient à plusieurs niveaux. Au stade d'abcès, l'incision permet l'évacuation du pus. En cas de fistule simple (photo 4), d'emblée ou dans un deuxième temps, il est possible de traiter la fistule par une ouverture directe du trajet (fistulotomie).
• Pour les fistules plus complexes, plusieurs chirurgies successives sont nécessaires. Au départ, l'intervention a pour objectif de positionner dans le trajet principal qui traverse le sphincter un drainage permanent (séton) et de cureter les trajets secondaires (photo 5). Dans un second temps, par abaissements successifs, le trajet de fistule va être sectionné. L'objectif étant d'éviter une section-rétraction du sphincter qui induit une déformation de la marge et une incontinence anale.
• Le risque de troubles séquellaires de la continence est d'autant plus élevé que la fistule englobe une masse sphinctérienne plus importante ; dans les « grosses » fistules il peut atteindre 30 %. Des techniques d'épargne musculaire ont été développées pour limiter cette section sphinctérienne et donc le risque de séquelles ; elles ont en commun une réduction de la morbidité mais un taux d'échec plus élevé que la chirurgie standard.
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