L’interrogatoire permet d'évoquer d'emblée le diag-nostic de fissure anale.
> La douleur fissuraire est rythmée par la déféca-tion, à type de brûlure, et s'estompe dans les heures qui suivent la défécation.
Elle suit parfois un rythme à trois temps : exacer-bation violente au passage de la selle, améliora-tion transitoire suivie d'une reprise de la douleur qui va s'atténuer, au mieux en une dizaine de minutes, au pire en plusieurs heures. Les autres symptômes sont moins caractéristiques (inconfort, prurit, saignement).
Face à ce syndrome fissuraire, l'examen clinique confirme le diagnostic lors du déplissement doux de la marge.
> On constate alors une ulcération en raquette, dont la partie large déborde sur la marge, et dont l'extrémité effilée plonge entre les plis radiés de l'anus. Dans les fissures jeunes, les bords de l'ulcération sont nets; le fond de la fissure est occupé par les fibres du sphincter interne, blanchâtres et qui réalisent des stries transversales.
Photo 2 : Fissure nichée au seins de petites marisques qu'il faut récliner pour la mettre en évidence
Dans les fissures vieillies, le fond est occupé par un granulome rougeâtre, volontiers suintant. À ce stade l'hyper-tonie sphinctér-ienne est souvent moindre.
> L'inflammation chronique entraîne le développement d'excroissances aux deux extrémités ; sur la marge cela forme une marisque sentinelle (comme chez votre patiente) qui enca-puchonne la fissure anale et qu'il faut savoir la récliner pour mettre en évidence la fissure dans le canal anal elle constitue une excroissance fibreuse (hyper-trophie papillaire). La présence de ces annexes permet d'affirmer le caractère chronique de la fissure.
Photo 3 : hypertrophie papillaire d'une fissure chronique, prolabée à la marge
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