Même si le déplissement la marge doit être assez ferme pour ne pas passer à côté du diagnostic, l'exa-men doit rester doux. On peut s'aider d'une pommade anesthésiante (lidocaïne en gel).
> La fissure peut en effet passer inaperçue quand elle est nichée au sein des plis radiés de l'anus dont l'étirement est contrarié par la contracture anale (photos 2a et 2b).
> Il faut compléter les données de l'interrogatoire en recherchant d'autres symptômes proctologiques qui pourraient modifier la prise en charge :
– prurit (à distinguer de la douleur) parfois secon-daire à un eczéma associé, lié à une dermite de contact (conséquence de l'application d'une pommade « anti-hémorroïdaire »);
– prolapsus d'une "masse" (hyperthrophie papillaire d'une fissure chronique ou prolapsus hémorroïdaire associé) (photo 3 : hypertrophie papillaire prolabée);
– écoulement ; il peut être du au suintement du granulome d'une fissure ancienne mais aussi à l'infection de la fissure. L'écoulement est alors puriforme et on peut trouver la notion rétrospective d'une phase d'abcès marquée par une douleur pulsatile ayant régressé au moment de l'apparition de l'écoulement. (1)
> Par le toucher rectal, on évalue la présence ou non, d'une contracture sphinctérienne.
Quel que soit le traitement il faut donner des antalgiques.
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