La rechute n’est plus définie comme la reprise du 1er verre, mais comme la reprise de fortes consommations (supérieures ou égales à 5 verres par occasion pour les hommes de moins de 65 ans, ou 4 pour les femmes et les plus de 65 ans).
Le projet de soins doit être défini avec le patient :
- consultations chez le médecin traitant, en CSAPA, à l’hôpital ;
- hospitalisation à temps partiel ;
- hospitalisation à temps plein pour la gestion des crises ; SSR.
Différentes approches psychosociales permettent au patient de se réinvestir dans les différentes activités de la vie (sociales, culturelles, sportives, professionnelles) et in fine d’améliorer sa qualité de vie.
Les traitements médicamenteux de première intention pour la prévention de la rechute sont l’acamprosate (Aotal*) et la naltrexone (Revia*).
L’acamprosate est supérieur au placebo et à la naltrexone pour maintenir une abstinence stricte ; il est prescrit dès que possible après le sevrage, pour au moins 1 an.
La naltrexone permettrait une meilleure prévention des dérapages vers les fortes consommations : elle diminue la valeur renforçante de l’alcool, l’envie de consommer, les reprises et le craving. Elle semble bénéfique chez les forts consommateurs. L’effet bénéfique disparaît cependant au bout de quelques mois. La posologie est d’1 cp/jour, pendant 3 mois (AMM) voire 6.
Acamprosate et naltrexone peuvent être éventuellement associés. Par contre, ils doivent être arrêtés après 4 à 6 semaines si la consommation persiste.
Le disulfirame (Espéral*) peut être proposé en 2ème intention (1/2 ou 1 cp/jour), chez les patients motivés à maintenir une abstinence, et prévenus du risque d’effet antabuse survenant 10 minutes après une prise d’alcool : chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie voire réactions plus sévères notamment cardiovasculaires et neurologiques.
Il possède de nombreuses contre-indications et justifie une surveillance hépatique.
En cas d’échec ou d’impossibilité à utiliser ces traitements, le baclofène est utilisé hors AMM.
Les benzodiazépines n’ont aucune indication dans l’aide au maintien de l’abstinence.
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