MG France et la CSMF ont marqué leur terrain face aux mesures proposées par la CNAM dans le cadre de la négociation sur les assistants médicaux.
À l’issue de la première séance, le syndicat de généralistes a fixé trois « trois balises pour se repérer dans des débats semés d’embûches ». L’assistant devra être accessible aux médecins isolés (et non pas uniquement en cabinet de groupe). L'assistant devra être « rapidement disponible », par exemple en permettant une validation des acquis de l'expérience et une formation en alternance aux secrétaires médicales, plaide MG France. Enfin, il doit être « facile d’accès » pour le médecin, ce qui suppose un engagement financier pérenne pour que le poste ne devienne pas « précaire ».
La CSMF entrevoit plusieurs points durs. Les assistants devront être créés en médecine générale ET spécialisée. Or, une grande partie des spécialistes risquent d'être exclus de fait, l’assurance-maladie conditionnant le financement aux disciplines en tension et à un exercice en secteur I (ou OPTAM). De plus, pour les spécialistes, aucun zonage n'existe (qui permet de définir les zones éligibles aux aides), soulignent les Spés de la CSMF. La Conf' estime que les contreparties réclamées aux médecins (hausse du nombre de patients) ne doivent pas occulter la qualité des soins. Enfin, elle propose que des exonérations de charges accompagnent l’aide financière conventionnelle.
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