La branche spécialiste de la CSMF (UMESPE) revient à la charge sur la question de la permanence des soins (PDS) en établissements privés. Elle souligne que « dans 130 services d’urgences libéraux (ex UPATOU) et dans de nombreux services d’urgences non reconnus par la tutelle, la majorité des médecins spécialistes, toutes spécialités confondues, n’est pas rémunérée pour cette pénibilité ».
Le syndicat demande en conséquence que, dans le financement des établissements privés, une ligne de crédit soit réservée spécifiquement à la rémunération des praticiens mobilisés, et que tous les médecins concernés par ces astreintes soient rémunérés. L’UMESPE met en garde le gouvernement sur le risque que « les médecins spécialistes se désengagent de ces missions », faute de réponse positive.
Parallèlement, le syndicat attire à nouveau l’attention sur la non-rémunération de nombreuses fonctions transversales (CME, CLIN, réunions pluridisciplinaires, vigilances...) dans le secteur privé, autre injustice à ses yeux. Cette sortie intervient alors que Marisol Touraine vient de donner des gages aux internes en matière de repos de sécurité et de respect de la réglementation. « Le temps où les internes étaient taillables et corvéables à merci est révolu, se réjouit l’UMESPE. Il doit en être de même pour les médecins spécialistes libéraux ».
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